Trump met la Chine dangereusement le dos au mur

En annonçant une taxation punitive supplémentaire de 10% sur 200 milliards de produits chinois exportés aux États-Unis, Donald Trump, rompt avec des négociations qui semblaient repartir et relance la guerre commerciale avec la Chine. Au premier janvier, les taxes passeront à 25%. Avec les 50 milliards de produits déjà taxés, le montant global de ces mesures dépassent de loin les 130 milliards de dollars de biens chinois importés aux États-Unis.

Lehman Brothers, un anniversaire célébré pas rassuré

L’anniversaire de la faillite de Lehman Brothers et de ce qui s’en est suivi rempli les colonnes. Ce sont ceux qui étaient alors aux avant-postes qui sont le plus mis à contribution, ayant la parole libérée car n’étant plus impliqués au même niveau. Sur quoi mettent-ils le plus l’accent ? Rien n’est réglé dix ans après, en dépit des mesures de régulation financières. Confirmant une fois de plus que la mémoire est courte dans les milieux financiers au vu du conformisme qui règne chez leurs successeurs.

La vie politique, la vraie

Le rendez-vous de rentrée entre Angela Merkel et Emmanuel Macron va leur donner l’occasion d’accorder a minima leurs violons sur les nombreux dossiers dont les solutions sont toujours en attente, afin de sauvegarder les apparences et que le prochain sommet de septembre ne ressemble pas au précédent. À défaut de promouvoir la relance de l’Union européenne, il leur appartient de la stabiliser face à l’adversité montant de tous côtés. Mais même cela n’est-il pas au-dessus de leurs forces ?

Le modèle chinois en gestation

La transition dans laquelle la Chine est engagée est rendue plus ardue par la guerre douanière que Donald Trump mène dans le but d’améliorer la compétitivité de l’économie américaine. Un scénario prévalait en occident à son propos, mais il doit être révisé. Selon celui-ci, l’énorme marché intérieur chinois allait progressivement s’ouvrir largement aux exportations occidentales, et la Chine allait cesser de faire cavalier seul pour s’intégrer dans une économie capitaliste mondialisée. Les discussions portaient essentiellement sur les à-coups et le calendrier de cette mutation au fur et à mesure qu’elle se déroulait.

La Chine vue par le petit bout de son shadow banking

En Chine, une révolte de plus grandit via les réseaux sociaux. Venus des quatre coins du pays, des milliers d’épargnants ayant tout perdu ou presque dans la déconfiture des plate-formes de prêts entre particuliers qui ont fleuri ces derniers temps sont venus dans leur désarroi demander justice à Pékin cette semaine, leur dernier recours après avoir épuisé toutes les opportunités locales de se faire entendre.